RENSEIGNEMENTS PERSONNAGE
Nom : Desrosiers
Prénom : Lucibulle. C'est à dire Luce. Pour tout le monde. Lucibulle, c'est une lubie de ma mère. Personne ne m'appelle comme ça.
Âge : 16 ans.
Lieu de Naissance : Paris
Nationalité : Française
Métier : Lycéenne
Lien avec les Instituts : Aucun à l'heure actuelle. Luce travaille en solo. Mais cela changera peut-être lorsqu'elle découvrira que son père était agent à plein temps de l'Association.
PORTRAIT
Description physique :
Luce a de longs cheveux blonds très clair, presque blancs, qu'elle attache souvent en couettes ou en queue de cheval pour plus de commodité. Ses yeux en amande sont de couleur changeante, oscillant entre le vert et le gris. Elle est de taille moyenne, et plutôt mince, avec des muscles fins et noueux. Elle a des traits fins et réguliers, et son teint est clair, bien qu'elle bronze très facilement au soleil. Elle ne porte pas beaucoup d'attention à ses vêtements, car le style ou la mode ne sont pas ses préoccupations premières. Elle privilégie le pratique à l'esthétique. Elle porte une chaine d'argent à laquelle pendent une croix, un pentacle et la clef de son père. Elle ne sort jamais sans son sabre, bien qu'il lui arrive de le dissimuler dans un étui de musicienne ("emprunté" à sa mère qui a de toute manière laissé tomber la musique depuis longtemps).
Sa capacité spéciale étant l'hyperélasticité, elle est particulièrement souple.
Couleur des cheveux : Blonds
Couleur des yeux : Gris-verts
Taille : 1 m 63
Corpulence : 57 kilos.
Description psychologique :
Luce est très peu communicative. Il ne s'agit pas de timidité, car elle est plutôt sûre d'elle et il est assez difficile de la mettre mal à l'aise. Disons qu'il s'agit plutôt d'un mélange de réserve et de sens des priorités. Elle ne prend pas le temps de bavarder parce qu'elle est très professionnelle et consciente d'avoir une mission à accomplir. Bien qu'elle ne soit pas très proche de sa mère, elle est prête à tout pour la protéger, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle chasse sous un faux nom. Elle pourra se montrer gentille, chaleureuse et drôle avec les gens auxquels elle tient vraiment, mais il sont rares. En effet, Luce a l'esprit trop occupé par sa volonté de venger son père pour penser à s'amuser et à se faire des amis.
Aime :
- La sensation du travail bien fait.
- Patiner. Encore maintenant, de temps en temps, il lui arrive de retourner en cachette faire quelques figures à la patinoire. Mais c'est un secret.
N’aime pas :
- Le vampire qui a tué son père (pour l'instant, elle ne sait que son nom, Kraven).
- La frivolité et la naïveté (là, sa mère a tout faux).
- Perdre son temps.
Sociabilité : Pas des masses. Plutôt solitaire.
Rapports aux gens : Disons que tant qu'on lui fout la paix, elle ne mord pas.
Capacités : Sait manier le sabre et se battre au courps à corps.
Particularité : Hyperélasticité : Luce peut étirer ou compacter son corps, ou encore le déformer, comme si elle était en caoutchouc.
VECU
Histoire :
Ma mère est photographe. Le genre artiste un peu loufoque. Elle passe sa vie à parcourir le monde à la recherche de je-ne-sais-quoi.. Et à faire des projets bizarres qui, la plupart du temps, n'aboutissent pas. Au milieu de tous ses projets, il y a eu moi. Ma mère avait vingt ans quand elle a décidé d'avoir une fille et de l'appeler Lucibulle. Dix ans après, je suis née. Pourquoi si longtemps? Non, elle n'a pas eu de problèmes de fertilité. Seulement, elle a mis dix ans à mettre son projet en pratique. Ma mère est comme ça. Des idées plein la tête, et pas grand-chose de concret. Lucibulle. Qu'est-ce que c'est que ce nom, me demanderez-vous. Moi aussi, je me le demande. Tout le temps. Quand j'aurais dix-huit ans, la première chose que je ferais, ce ne sera pas d'aller en boîte. Ni de passer mon permis. Non. Moi, quand j'aurais dix-huit ans, j'irais changer de prénom. Je demanderais à m'appeler Luce. Après tout, tout le monde m'appelle déjà comme ça. Ou, au pire, s'ils préfèrent, Lucie. Mais plus Lucibulle. C'est carrément bizarre, comme prénom. Parfois, je me demande vraiment où ma mère a la tête. Pas sur les épaules, en tout cas.
Mon père, lui, m'a toujours semblé beaucoup plus rationnel. Il partait travailler, tous les matins. Il m'avait dit qu'il était inspecteur. En quoi? Aucune idée. Inspecteur, qu'il disait. En tout cas, il avait l'air vraiment sérieux, dans son beau costume. Ses horaires n'étaient pas toujours réguliers, mais il disait qu'un bon inspecteur devait pouvoir surprendre ceux qu'il inspectait. Ça expliquait tout. Et puis, je n'étais pas vraiment curieuse. Maman était un peu spéciale. Papa était normal. Je ne cherchais pas plus loin.
Depuis toute petite, j'ai trois passions. Qui, en fait, sont assez proches : je fais de la gym, de la danse classique, et du patin à glace. De vrais sports pour petite fille modèle. Même au début, quand j'étais haute comme trois pommes et que je ne faisais encore que de la danse, j'étais la plus souple du groupe. Et j'ai toujours adoré ça. Ce qui ne m'a pas empêché de comprendre très vite que j'étais la seule à pouvoir faire certaines choses, et que j'avais donc intérêt à me montrer discrète. Il est vrai que mon père m'a beaucoup aidée avec ça. Ma mère? Je ne suis même pas sûre qu'elle l'ait remarqué. En somme, j'ai toujours eu des activités d'enfant sage. En même temps, mon père a tenu à m'apprendre à me battre. il disait que c'était pour faire fuire les garçons trop entreprenants. A l'époque, ça m'a fait rire. A l'époque, j'étais naïve. Mais, par une froide nuit de décembre, tout a basculé...
C'était le soir de Noël, et maman n'était pas là. Cela n'avait rien d'étonnant. Elle avait également oublié mes douze ans, en juin. Ma mère se souvient rarement des fêtes de familles. Papa et moi étions assis dans des fauteuils, près du sapin. Je venais d'ouvrir mon paquet, mon tout premier téléphone portable. Comme je savais qu'il aurait refusé que je dépense trop d'argent, et voulant éviter la banale cravate, je lui avais offert l'une des rares photos où maman était avec nous, dans un cadre personnalisé. J'espérais que cela allait lui plaire. Je n'ai jamais eu la réponse, car, alors qu'il allait ouvrir le paquet, trois invités surprise ont fait irruption dans notre maison.
Je n'ai pas compris tout de suite ce qu'il se passait. Pour être franche, lorsque j'ai entendu la porte claquer, j'ai cru que ma mère était rentrée. Mais mon père m'a ordonné de me cacher, dans l'armoire. Son ton était si pressant tout d'un coup, si sérieux que j'ai obtempéré, comprenant qu'il se passait quelque chose de grave. Pour tout adieu, il m'a dit qu'il était très important que, quand les choses seraient finies, j'ouvre mon cadeau de Noël. Il a ensuite refermé la porte sur moi, et est parti affronter son destin.
J'ai entendu du bruit, des cris terribles, et puis j'ai vu un homme pousser mon père dans la salle à manger. Ils étaient couverts de sang, et mon père semblait mal en point. L'homme avait quelque chose de fascinant, comme une lueur émanant de lui et dont j'étais incapable de détacher mon regard. Il a tué mon père, et il a lapé son sang, comme un animal. Recroquevillée dans le placard, les oreilles bouchées, je sanglotais en silence tout en priant pour qu'il ne me remarque pas. Heureusement pour moi, il était trop absorbé par son repas pour prêter attention à ma présence.
Quand il a eu terminé, il est parti, et je suis restée seule. J'ai mis plusieurs heures à oser sortir de mon placard. Dans le couloir, il y en avait deux autres, un homme et une femme, morts, comme mon père. Ensuite, j'ai appelé ma mère. Evidemment, elle n'a pas répondu. Elle ne répondait jamais au téléphone. Alors je suis sortie, incapable de rester dans la maison plus longtemps, et je suis allée au commissariat du quartier.
Ils ont fini par parvenir à contacter ma mère, qui est venue me chercher. Ils ont enquêté, mais ne sont parvenus à trouver aucune preuve. les empreintes digitales qu'ils ont trouvées étaient celles d'un tueur en série connu. c'est du moins ce qu'on m'a dit. Là où j'avais trouvé les deux autres corps, il n'y avait plus que de la poussière. L'affaire a été classée. Tout le monde a cessé de se poser des questions. Tout le monde, sauf moi.
J'ai conservé son cadeau longtemps, chérissant le simple fait de l'avoir. J'ai ménagé le suspense, me réservant le plaisir de l'ouvrir pour une occasion spéciale. Finalement, je l'ai fait le jour de mes treize ans. ma mère m'avait encore oubliée, alors je voulais avoir un peu de mon père près de moi à cette occasion.
C'était une clef. La clef de son bureau, où je n'avais jamais eu le droit d'entrer. J'y ai trouvé des tas de documents rédigés de sa main. Certains étaient codés, mais j'ai pu en lire d'autres, rédigés à mon intention.
J'appris ce jour-là que mon père n'était pas policier, comme je l'avais supposé, mais qu'il se battait contre des créatures dangereuses. Vampires, Loups-garous, démons...tout cela existait. Et il s'était senti menaçé dans le derniers temps, c'était pourquoi il voulait être sûr que ses archives tombent entre de bonnes mains. Il me faisait confiance.
J'ai décidé de mériter sa confiance et de reprendre le flambeau. Désormais, je chasse les créatures surnaturelles, sous le nom de L. Ne vous en faîtes pas, généralement, tant qu'ils se tiennent à peu près bien, je ne les tue pas. Enfin, pour les vampires, j'essaie de me retenir, mais évidemment, c'est plus dur. Je suis tout particulièrement à la recherche d'information sur le vampire qui a tué mon père. Lui, par contre, si je le trouve, je lui fais la peau.
Situation familiale actuelle : Fille unique, orpheline de père, mère gentiment dérangée et toujours en vadrouille : vit plus ou moins seule.
Situation sociale actuelle : Plutôt solitaire. A part sa mère qui n'est jamais là, elle ne connaît pas grand monde.
Lieu de vie actuel : Paris
AUTRE
Comment avez-vous connu le forum ? Je ne sais plus du tout. Ca date. Mais il est fort probable que ç'ait été tout simplement en faisant des recherches sur la série A comme Association.
Des indices ? Ogre. Vampire.
Sujet: Luce Desrosiers [Terminé] 
